Les élèves de 3ème doivent faire un stage dans le monde du travail afin de découvrir un secteur d’activité ou des métiers. Il arrive parfois que sans réseau familial ou professionnel, les familles et les enseignants n’arrivent pas à trouver d’entreprise d’accueil même pour une semaine.
C’est sur ce constat que l’association « Viens voir mon taf » a été créée à Paris en 2015. Et sur le terrain, la Ville de Manosque a dressé le même constat concernant les quartiers prioritaires répertoriés dans le contrat de ville. Un contrat qui s’efforce de rééquilibrer les situations entre ces quartiers et le reste de la ville. Environ un quart de la population manosquine est concernée, et comprend beaucoup de jeunes souvent sans diplôme et dont la moitié est au chômage. Ne pas arriver à trouver un stage gratuit durant la scolarité pousse d’emblée ces jeunes à l’écart de la société leur donnant une bien mauvaise image de celle-ci. D’autre part, des entreprises accueillent régulièrement des élèves pour une semaine d’observation ou plus en fonction du niveau des études et trouvent un écho souvent favorable chez les stagiaires ; certains se découvrant parfois des vocations à cet instant précis.
Les services de la Ville et de l’agglomération sont mobilisés pour apporter leur soutien à des jeunes sans réseau. De même, des entreprises et associations (dont Fréquence Mistral) s’engagent à recevoir des jeunes issus des quartiers prioritaires qui seraient recensés par les établissements scolaires et la DLVA.
Je vous propose d’écouter Gérard Aurric, vice-président de Durance Luberon Verdon Agglomération, en charge de la politique de la ville à propos de cette opération pertinente et on l’espère utile !
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